
Actualités Brûlantes du Sahel
June 4, 2025 at 08:25 PM
Niger:
Le grand oral manqué de Tiani : un long monologue aux accents de tragi-comédie.
Quand un chef d'Etat se croit dans un cirque, il s'éloigne de la sacralité de ses fonctions pour glisser dans le rôle dérisoire de clowns de service. Ses interventions tournent à la dérision et ont des allures de farce. Tiani s'est mis à nu. Ses propos ont permis de lever le voile davantage sur ses lacunes professionnelles et ses tares intellectuelles et morales insoutenables. Pour ceux qui en doutaient encore, le Général Tiani, chef de la junte nigerienne, est un avatar d'une génération de chefs d'Etat qui, par leurs frasques, avaient fait la risée de l'Afrique dans le monde.
Une époque, de triste mémoire, rappelée par Tiani qui en a appris les travers et mœurs débridées.
L'interview, plutôt, la prestation du figurant Tiani du 31 mai 2025 est un moment de vérité et de clarifications. Ce n'est pas parce qu'il a apporté des réponses édifiantes aux préoccupations de l'heure, mais, parce qu'il a confirmé ce que tous les Nigeriens, disent tout bas, sinon clament haut et fort: le Niger est entre de très mauvaises mains, dirigé par un personnage instable, ubuesque, paranoïaque, extravagant, alarmiste, loufoque. Tiani a un rapport très distant avec les réalités de son pays et du monde.
Trois heures de verbiage et de divagations. Des accusations cousues de fil blanc. Des analyses sommaires, des sorties de pistes incroyables. Des approximations et thèses douteuses sur les enjeux géopolitiques et les luttes d'influence qui opposent les États et différentes régions. Bref, comme d'habitude, le Général, brouillon et inculte, est passé à côté de son sujet, a choisi de botter en touche au lieu d'aborder avec lucidité et sincérité les difficultés et défis de son pays et les souffrances de ses compatriotes, en grande partie, causées par sa bande et lui. Tiani s'est dérobé de ses responsabilités et s'est enlisé dans les supputations et les conjectures. Il a manqué une occasion de se taire.
Le contexte, lui-même, exigeait une parole rassurante et forte ou un silence responsable. Les Nigeriens, vivent encore sous le choc des attaques sanglantes d'Eknewen et Falmey qui ont coûté la vie à plus de 100 soldats. Des dizaines d'autres ont été blessés. Un important matériel militaire a été dérobé. En pareil moment d'épreuves et de deuil national, le peuple nigérien espérait un message qui explique les tragédies surtout annonce les mesures et les dispositions envisagées et decidées pour mettre fin à la spirale de la violence et au cycle infernal des attaques meurtrières.
Pendant le mois dernier, mai 2025, il a été enregistré 295 victimes du terrorisme. Le pays est plongé dans l'angoisse craignant encore le pire. C'est pourquoi, chacun s'attendait à un discours apaisant, de compassion, qui aurait permis de rétablir la confiance et la sérénité rompues, de rassurer des populations, affolées.
Le Général Tiani qui ne ressemble en rien à un homme d'Etat ni n'est capable d'empathie, s'est lancé dans une tirade folklorique qui ferait pâlir de jalousie le centrafricain Bokassa et l'ougandais Idi Amin Dada, jusqu'ici imbattables dans leur domaine de prédilection: la bouffonnerie et la théatralisation de l'Etat.
Le Général Tiani aime parler de tous les sujets sans en maîtriser aucun. Il parle de géopolitique où il est en terrain inconnu et qui est au-dessus de sa compréhension moyenne. C'est comme si un catcheur voulait se prendre pour un génie de l'informatique. Il y va avec l'articulation d'un commentaire Facebook ou la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ses références? Des enseignements rudimentaires de Nathalie Yamb, kemi seba, Franklin Nyamsi, Alain Foka, des "prédicateurs de salon", fascites africains, plus performants sur les réseaux sociaux qu'ils ne brillent dans l'action ou ne convainquent par leurs connaissances, autres que livresques: des tigres en papier! Aucun substrat d'idéologie ni épaisseur dogmatique. Quand on a des plaisantins et populistes comme source d'inspiration, on devient un objet de railleries en parlant et agissant comme le roi des crétins.
Dans son "one man show", le putschiste, voudrait se faire passer pour un "historien du terrorisme mondial ", en réécrivant la genèse des événements qui ont affecté la Syrie et la Libye. Il devrait commencer par balayer devant sa propre porte en expliquant la situation nigerienne, en particulier, comment il a entraîné tout un pays dans la catastrophe. Le Niger n'attend pas de son chef d'Etat auto-proclamé un tour du monde du terrorisme ou des digressions inutiles, mais, des solutions à ses difficultés existentielles.
Le peuple est las de fausses révélations, d'histoires ridicules, à dormir debout. Il réclame de ses dirigeants la vérité sur les causes de ses malheurs, le courage d'aller au front pour protéger et défendre ses frontières et rétablir la sécurité des biens et des personnes. Il n'a plus le temps ni la patience d'écouter les dénonciations et les dénégations. Tiani est attendu sur le terrain des actes pour répondre aux sollicitations. Il n'y a plus que lui qui aime s'écouter parler.
Un bouffon doublé de tyran au sommet du pouvoir.
L"Afrique pensait avoir tourné la page sombre de chefs d'Etat indignes de leurs fonctions et exposés à la risée publique. Ces tyrans et bouffons qui ont prêté le flanc à toutes les caricatures et ont donné l'occasion de moquer l'Afrique et les africains, pour la plupart, sont dans la poubelle de l'histoire. Personne ne les regrette ni pleure. Plutôt, un bon débarras. Mais, voilà qu'en 2025, au Niger, Tiani rappelle ce passé révolu et encombrant. Général, accidentel, chef d'Etat, après une usurpation du pouvoir, à la suite d'un coup d'Etat, le 26 juillet 2023, le personnage, s'est rendu, tristement célèbre, à son tour, en se défilant des faits. Un pleurer-rire, parce que si Tiani amuse la galerie, par certains de ses propos, tous ses actes ont endeuillé des familles et rétrogradé le Niger.
Selon la théorie bien connue de Mikhael Bakhtine , le bouffon devient roi, le roi devient bouffon dans une inversion temporaire des rôles sociaux. Tiani en est un cas d'école, même si, sa métamorphose à lui, n'a aucun caractère provisoire. C'est un cas désespéré, car irrémédiable.
Il est regrettable et dommageable que ce soit un pantin, se prenant pour un monarque inamovible, qui soit à la tête du Niger dans un exercice carnavalesque du pouvoir. La vacuité politique le dispute à la violence brutale.
La finale de l'UEFA a relégué l'interview bidon de Tiani au second plan.
L'intervention du Général Tiani, incolore et inodore, a eu lieu au même moment où se déroulait la finale du championnat européen de football, très prisée. Une mauvaise coïncidence qui a éclipsé la parodie d'interview, car ce rendez-vous sportif majeur a capté l'attention de millions de Nigeriens, passionnés de football. Pourquoi ce choc, quand on sait que l'événement sportif a été programmé, de longue date. Alors que le Général Tiani parlait à tort et à travers, ses concitoyens avaient les yeux rivés sur leurs post-téléviseurs pour suivre attentivement la finale du jour. Personne, ne trouvait d'intérêt à renoncer à son match pour les beaux yeux d'un Général blotti dans son uniforme, en train de gesticuler devant la caméra. La majorité des Nigeriens, étaient bien plus préoccupés d'applaudir les héros du sport roi que d'entendre les fables du Général Tiani, sans cesse, racontées avec une certaine monotonie. La lassitude a gagné une opinion déjà désabusée et qui n'est plus aussi dupe qu'au début.
Le Général Tiani qui n'arrive pas à redescendre sur terre, n'a même pas compris que son "grand moment" a été gâché par l'engouement que ne manquent pas de susciter les rencontres importantes de football. Quel camouflet !
Zéro pointé pour Tiani.
S'il y avait une note à décerner à Tiani, ce serait sans aucun doute, Zéro pointé avec la mention " hors sujet". Alors que le pays continue de pleurer et enterrer ses morts, les familles des soldats tombés à Eknewen et Falmey, attendent d'en savoir plus à propos de la disparition tragique de leurs proches, Tiani a préféré servir un cours magistral de géostratégie à un peuple qui n'est pas outillé pour comprendre des idéologies savantes ni ne déborde d'envie d'écouter des faux procès contre des moulins à vent comme "l'impérialisme" et le "néocolonialisme ". Le général qui se trompe d'époque et de combat, utilise des artifices, pour ne pas avoir à répondre de ses échecs. Lui, qui n'a pas fréquenté l'école de guerre, n'a pas pas été reçu à l'institut d'études stratégiques, parle de concepts qu'il connaît à peine, et dont il ignore tout de la signification et de la portée réelle.
Les questions, brûlantes, ont été, soigneusement, occultées: qui porte la responsabilité de tous les drames? Qu'est-il fait ou envisagé pour protéger les soldats ? Pourquoi, le sang coule autant dans les rangs ? Les réponses à ces différentes interrogations sont restées lettres mortes.
Tiani n'a pas fait non plus preuve de la moindre compassion. Il n'avait pas l'air affligé ou attristé par les nombreux drames que le pays subit dans sa chair. Au contraire, il semblait rayonnant, habité par l'insouciance du bonheur. La mine affichée contrastait, outrageusement, avec la gravité du moment et l'obsénité des crimes. Aucune allusion aux 295 morts du seul mois de mai: ni regrets, ni clin d'œil aux familles éplorées.
D'un brin cynique, il a salué la résilience des soldats qui défient la mort, au quotidien. Comme s'il leur demandait de continuer à se sacrifier, suggérait que la vague de décès est le lot de la guerre, tous les militaires tués, étaient des victimes collatérales destinées à l'oubli et à l'indifférence. Tant que les généraux bedonnants ne meurent pas, restent cloîtrés dans leurs bureaux climatisés et aseptisés, à Niamey, il n'y a pas de quoi s'alarmer ni s'émouvoir. Tant pis, selon ses propres dires, si l'ennemi dispose de dizaines de conteneurs d'explosifs. La souveraineté est le tombeau des peuples, le bâton magique des révolutionnaires de pacotille et populistes médiocres.
Tiani, maître espion ou général démissionnaire.
Dans son théâtre d'ombres, où l'absurdité rivalise avec une imagination fertile, Tiani , apparaît comme un espion, hors pair. Il prétend tout savoir. Il entend tout et voit tout. Il est informé des moindres détails des réunions tenues, à huit clos, à Abuja, Paris, cotonou, New-York, peut-être même, entre les quatre murs de la CIA.
Tiani a dit connaître l'itinéraire exact des conteneurs remplis d'explosifs et suivre les pas des corps expeditionnaires déployés pour semer la mort au Niger. Il sait par où passe l'ennemi dont il est au courant de l'agenda et de tous les déplacements. Il est à même de révéler comment il a accédé à la zone des trois frontières.
Alors, pourquoi n'avoir pas intercepté et neutralisé les agresseurs?
Pourquoi, les drones nont-ils pas été mis à contribution pour détruire les colonnes ennemies?
Si tout était connu d'avance, pourquoi, l'alerte, n'a-t-elle pas été lancée et des mesures préventives prises, à temps? Pourquoi, l'armée, n'a-t-elle pas été mise en branle, n'a-t-elle rien vu venir?
Tiani, ou l'obsession des complots
Le Général Tiani qui vit dans l'anxiété d'un homme, se sentant assiégé et harcelé, de toutes parts, accuse, quasiment, le monde entier de se liguer contre le Niger , à cause de lui. La France, les États-Unis, la Chine, l'Europe, le Nigeria, le Bénin seraient tous jaloux de la " prospérité " d'un pays qui, paradoxalement, est en queue de peloton des nations sur le plan de l'indice de développement humain.
Même le comité international de la croix rouge ( CICR), une organisation humanitaire, mondialement reconnue et respectée, a essuyé les foudres d'un Chef d'Etat, ayant peur de sa propre ombre. Selon le Général Tiani, le CICR, financerait les groupes terroristes en leur transférant des fonds suspects ou en émettant des chèques en leur faveur. Des humanitaires, si occupés à distribuer des vivres, seraient des bras financiers de l'ombre de groupes armés. Tiani révèle que ce sont ses services de renseignements qui auraient permis de lever le lièvre. Peut-être que dans le royaume de la confusion et des amalgames qu'est le Niger sous le règne de Tiani hanté par les complots imaginaires, l'on assimile les colporteurs de rumeurs et de ragots à des agents éclairés de renseignements. Les accusations sont si grotesques qu'on aurait préféré en rire que d'en pleurer, s'il ne s'agissait pas de l'honneur d'honnêtes gens et de la réputation d'une institution caritative de bonne réputation.
Tiani a pris l'habitude de se défausser sur les autres pour détourner le regard de ses dérives personnelles. Pour lui, "l'enfer, ce sont les autres". Il n'est pas question de faire son mea culpa. Les morts ? Les attaques? Les coupables sont connus et désignés d'avance et viennent toujours d'ailleurs.
Les frontières fermées, l'interdiction d'exportation de bétail et de niébé, les transporteurs et importateus endeuillés, les marchandises réduites en cendres sur l'axe Burkina-Niger, tout est de la faute aux autres,Tiani, n'y est pour rien. Heureusement, comme le dit l'adage " Aux innocents, les mains pleines ".
Selon Tiani, un Général français a affirmé que la France allait reconquérir l'Afrique, s'il le faut, par les armes. Quel Général, où, et à quelle occasion, la déclaration a été faite ? On peut deviner que ce n'est que pur montage, qu'il ne s'agit que d'affabulations comme pour tout le reste.
En ce qui concerne, le transfèrement des terroristes du lac Tchad vers l'AES par la France, le Général Tiani, a dû croiser les convois à une station ORIBA ou est encore victime de son imagination débordante. Pourquoi, alors qu'il est informé de tout, ne fait-il jamais rien pour contrer un ennemi à sa portée, livré à lui? L'on oubliait qu'il s'occupe de l'accessoire et ne se préoccupe pas de tout ce qui est essentiel, touche à la vie des Nigeriens et pèse sur leur destin.
Tiani pousse le ridicule loin. Il exhorte les peuples de l'AES à être fiers de leurs efforts de résistance. Y-a-t-il lieu d'être fier d'un triste record comme celui de devenir l'épicentre du terrorisme dans le monde ? Peut-on pavoiser de voir ses soldats tués, en masse, d'assister à l'extermination de ses armées ? Peut-on se réjouir d'avoir une économie atone, de vivre sous l'emprise d'une junte qui ne veut pas entendre parler de droits et de libertés des citoyens, ni d'élections, ni d'Etat de Droit ?
Le bonheur d'un groupuscule n'est l'aspiration d'aucun peuple encore moins un motif de fierté et de célébrations nationales.
Les puissances étrangères ne peuvent continuer à servir de boucs-émissaire, maintenant que la vérité a éclaté au grand jour : Tiani est son propre ennemi, l'artisan de ses malheurs et surtout est le principal sinon l'unique bourreau du vaillant peuple nigerien.
Des services de renseignements ou canaux de désinformation
Tiani, s'appuie sur ses services de renseignements pour proférer des accusations délirantes. Sous son magistère, les grandes oreilles, font des rapports déroutants. Les espions du pays passent le clair de leur temps à compiler les cancans et à recueillir les murmures dans la cité pour en faire des renseignements de première main. Incapables de distinguer le vrai du faux, de remplir dûment leurs délicates missions de sécurité nationale, ils livrent des informations douteuses aux autorités qui les absorbent sans fournir le moindre effort de discernement, incapables aussi de faire la part des choses. Les apprentis sorciers, amateurs dans le métier, inondent leurs hiérarchies de fadaises, compromettant ainsi la parole publique, nuisant à la crédibilité du pays et de ses institutions publiques.
Tiani, au lieu de garder par devers lui, les informations loin d'être destinées à la consommation publique, estampillées " confidentielles", les livre en vrac, les déballe publiquement, dans une interview fleuve. Sans se rendre compte, inintelligent et maladroit, il étale toutes ses faiblesses ainsi que l'incompétence et les lacunes de son pays à la face du monde. Que c'est pathétique !
La frontière Bénin-Niger : un statu quo ruineux.
Un des rares sujets sur lequels, le Général Tiani n'a pas tergiversé ni n'a utilisé la langue de bois qui est ancrée en lui, concerne la relation avec le Bénin. Il est déterminé à maintenir la frontière avec ce pays, close, " ad vitam aertnam ", tout au moins, le temps qu'il faut souhaiter bref , qu'il dirigera le Niger. Il affirme que le Bénin héberge des troupes françaises de déstabilisation. Alors que le Bénin subit des attaques à partir des territoires nigériens et burkinabé. Tiani ne prend pas en compte les conséquences désastreuses de sa décision émotive : la paralysie de l'économie, les pertes colossales que subissent les transporteurs et les importateus...
Pour lui, il a posé un acte de souveraineté alors qu'il montre ses limites à entretenir des relations de bon voisinage avec des partenaires économiques incontournables pour son pays.
Tiani qui n'est pas à une contradiction près, au moment où il tourne le dos à des Etats de la sous-région, lance un appel à la solidarité africaine en exhortant les pays du continent à se libérer des puissances tutélaires. Comment , peut-on, parler d'intégration africaine quand on n'est d'accord avec personne, ferme ses frontières, accuse tout le monde de trahison, rompt de vieilles alliances et remet en cause toute initiative de partenariat ?
Tiani, prône le panafricanisme et la communauté de destin des peuples africains tout en s'isolant à l'intérieur de ses frontières, coupant le pont avec nombreux de ses pairs africains. Le tyran bouffon perd les pédales.
Il faut sauver le soldat Tiani.
Le Général Tiani, face à la presse, parlait seul, à lui-même, dans une fuite en avant et un déni qui n'ont échappé à personne. Il a offert le triste spectacle d'un homme qui se débat contre ses propres démons et se retrouve pris au piège de ses mensonges et de ses promesses envolées.
Le Général Tiani qui avait promis sécurité et prospérité, en s'emparant du pouvoir en juillet 2023, apparaît comme un individu, coupé de son milieu et réfractaire à la réalité déplaisante. Il est gagné par la folie du pouvoir qui l'empêche de réaliser son échec et de reconnaître ses fautes. Il tourne en rond et court après des fantômes et des ombres. Il se sait en sursis et en devient hystérique.
La tragédie nigerienne est un héritage et un lourd passif des années Issoufou Mahmadou, l'ancien chef de l'Etat. Cet homme, responsable du chaos nigerien, a légué un pays, en proie à l'instabilité, à l'insécurité, perméable à toutes les aventures.
Ce qui a permis à un énergumène comme Tiani d'émerger des ruines, l'occasion faisant le larron.
Sous le règne satanique de Issoufou, le Niger était déjà un État, miné par la corruption, déchiré par le népotisme, donc extrêmement vulnérable. Tiani, l'alter égo a porté le coup de grâce. Le Niger a touché le fond.
Ce pays mérite mieux que le sort funeste qu'on veut lui infliger. Il lui faut un leader, capable de compassion, un homme d'action, porteur d'une vision claire et vertueuse.
En attendant, il reste otage d'un fou à lier que le monde voit comme un grave accident de l'histoire.
Le peuple nigerien, lui, parle de malédiction et de punition divine et espère de tout cœur que Dieu, miséricordieux, lui vienne enfin au secours pour le libérer de l'enfer.
Le Niger n'en peut plus de Tiani et de Issoufou, en mission du diable.
Samir Moussa
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